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Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a présenté ce jeudi la police de sécurité du quotidien (PSQ) alors qu’élus et policiers s’interrogent sur l’ampleur réelle de cette réforme présentée par le président de la République comme une nouvelle «référence en matière de sécurité publique».

«C’est surtout une méthode de travail, un nouvel état d’esprit pour l’ensemble des forces», a-t-il indiqué dans un entretien au Monde , promettant une «plus grande présence sur le terrain» pour policiers et gendarmes. D’ici à janvier 2019, trente quartiers difficiles bénéficieront ainsi de «moyens supplémentaires» – un renfort de 15 à 30 policiers à chaque fois -, sans pour autant que soient constituées de nouvelles brigades spécialisées. Ces quartiers de «reconquête républicaine» sont ciblés en zone police: entre autres, Trappes (Yvelines), Gros Saule à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le Mirail à Toulouse, le Neuhoff à Strasbourg ou les quartiers nord de Marseille.

En zone gendarmerie, 20 départements (essentiellement en Auvergne-Rhône-Alpes et dans l’ouest de la France) disposeront de 500 renforts. Le ministre veut porter le nombre de «brigades de contact» à 250 unités d’ici la fin 2018: expérimentées depuis mars 2017 par la gendarmerie, elles visent aussi à assurer une plus grande proximité avec la population. […]

La PSQ, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, est née dans le contexte brûlant de «l’affaire Théo» – le viol présumé à la matraque d’un jeune homme lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois – et du mouvement de grogne des policiers après une attaque au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne) en octobre 2016. […]

Le Figaro

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