Mises de côté par les nouveaux dirigeants de la Formule 1, les «grid girls» sont en colère contre le mouvement féministe à l’origine, selon elles, de leur disparition des circuits.
Estimant que «la coutume est clairement en contradiction avec les normes sociétales modernes», les dirigeants du Championnat du monde ont annoncé cette semaine la suppression des «grid girls», ces hôtesses qui accompagnent chaque pilote sur la piste avant le départ d’une épreuve, dès la saison prochaine. Un choix largement débattu chez les amateurs de sports mécaniques et qui a provoqué des remous dans les rangs des principales intéressées.
Via les réseaux sociaux, les «grid grils» ont tenu à prendre la parole pour dénoncer les mouvements féministes, coupables selon elles, d’être à l’origine de cette décision. Elles revendiquent le choix de défiler librement sur les grilles, une activité qui leur permet d’être bien rémunérées le temps d’un week-end. «L’inévitable est donc arrivé, les grid girls ont été supprimées de la F1. C’est ridicule que des femmes qui affirment se battre pour les droits des femmes disent aux autres ce qu’elles devraient ou non faire. On nous empêche de faire un travail que nous aimons et dont nous sommes fières de faire. Le politiquement correct devient fou!», s’est emportée Rebecca Cooper, hôtesse à cinq reprises sur les pistes.
Get me on @thismorning so I can defend us #gridgirls
Because of these feminists, they’ve have cost us our jobs! I have been a grid girl for 8 years and I have Never felt uncomfortable! I love my job, if I didn’t I wouldn’t do it! Noone forces us to do this! This is our choice! pic.twitter.com/PUWcyB5BeG— Lauren-Jade (@laurenjadepope) January 31, 2018
So what do the people of twitter think? Should there be grid girls in F1? After a lot of debate on my profile over the past 24h I'd like to see what the actual general public think #gridgirl #gridgirls
— Rebecca Cooper (@rebeccageldard) February 1, 2018