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De plus en plus d’étudiants marocains n’hésitent pas à s’expatrier parfois même jusqu’à l’autre bout du monde. Pour quelques mois, Yasmine, Yasser et Batoul ont choisi de s’installer à Singapour pour y vivre une expérience unique en son genre.

Les trois étudiants sont unanimes, ils se sentent «safe» (en sécurité) où qu’ils aillent. «Je me suis sentie plus en sécurité qu’à Paris», confie Yasmine.

[…] L’une des forces de Singapour, selon Yasser, c’est la modernité, la propreté, etc. Yasmine, pour sa part invoque le manque de charme de la cité-Etat, malgré la modernité, selon la jeune femme : «La ville manque de chaleur humaine.»

«Singapour a tout pour être la plus belle ville au monde, mais il lui manque une âme et de l’art. Pour ça il faut un esprit d’opposition et de la spiritualité. Par contre, il y a une tolérance religieuse incroyable. Tu peux trouver une mosquée collée à une église etc.» […]

Pour l’apprenti, il lui était arrivé d’oublier des affaires, mais il les retrouvait toujours intacts. D’autre part, la présence d’une grosse communauté d’expatriés facilite l’intégration des jeunes marocains qui trouvent des difficultés à se lier d’amitié avec les Singapouriens.[…]

Toutefois, les étudiants remarquent le côté strict de la vie au sein du pays. Yasser qualifie Singapour de «dictature 2.0». Yasmine pour sa part déplore les amendes «pour tout et n’importe quoi». Le pays de 170 km2 a des amendes improbables. Par exemple, dans le métro «tu n’as pas le droit de manger un chewing-gum, ni de boire de l’eau, tu peux écoper de 500 dollars d’amende», se remémore Yasmine. Le pays est équipé de caméras «partout», quelques fois la jeune femme avait peur que les caméras la filme en flagrant délit si «jamais elle ne traverse pas sur les passages piétons» puisqu’elle risque une amende de 70 dollars. […]

yabiladi

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