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En 2050, nous devrions être 10 milliards d’êtres humains, contre 7,5 aujourd’hui. Limiter les naissances est une des mesures préconisées dans le manifeste des quinze mille scientifiques pour appeler à sauver la planète. Une proposition contre le réchauffement climatique discutée et discutable.

Est-ce un retour du malthusianisme ? La théorie selon laquelle limiter volontairement les naissances est une solution pour réduire la misère sur Terre date de la fin du XVIIIe siècle. Elle revient régulièrement dans les préconisations de certains experts. Dans les années 1960 et 1970, “le néo-malthusianisme a été très vif car la croissance démographique de la planète était très forte, avec une fécondité qui paraissait trop élevée, de l’ordre de 4 voire 5 enfants par femme”, explique Laurent Chalard, docteur en géographie à la Sorbonne.

Des taux de fécondité moins élevés contribueraient au ralentissement de la croissance démographique et, du même coup, à la réduction des émissions dans l’avenir et permettraient aux gouvernements de suivre plus aisément le rythme de l’adaptation nécessaire aux changements climatiques.

Concernant l’évolution démographique, selon l’ONU, nous serons entre 9 et 10 milliards en 2050.

  • Etats-Unis et Canada : + 20%
  • Europe et Russie : déclin de population
  • Chine : le pays atteindra un pic de population vers 2030 – 2040 avant de retrouver le niveau actuel en 2050
  • Asie : + 20%
  • Afrique : + 50%, la population passerait de 1,2 milliard à 2,5 milliards

France Culture

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