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Avec une croissance naturelle en berne en 2016, une étude d’Eurostat, publiée le 10 juillet, montre que la population de l’Union européenne a augmenté seulement du fait de l’arrivée d’immigrés.

Sur le Vieux Continent, la croissance naturelle est à la peine. Selon une étude d’Eurostat, pour la première fois en 2015, le nombre de décès a été supérieur au nombre de naissances dans l’Union européenne (ratio qui sert à calculer la croissance naturelle). Les 27 pays membres ont connu 5,2 millions de décès pour 5,1 millions de nouveaux-nés. Et l’année dernière, la dynamique démographique est encore restée morose. Le nombre de morts a légèrement diminué pour atteindre 5,1 millions… Soit équivalent au nombre de naissances. En 2016, l’Europe est à nouveau en situation d’équilibre, sa population s’est tout juste renouvelée.

Pour autant, en 2015, malgré une croissance naturelle négative, l’Europe a gagné près de 2 millions d’habitants. Et en 2016, ce sont 1,5 million de nouveaux européens qui sont arrivés sur le continent. De 510,3 millions de personnes, la population est passée à 511,8 millions. Avec une croissance naturelle nulle, cette hausse n’a donc qu’une seule source : l’immigration.

Ce chiffre de 1,5 million de personnes correspond à des immigrés venus de pays hors de l’Union européenne et qui ont résidé dans un des Etats membres lors des douze derniers mois. L’immigration intra-européenne n’est en tout cas pas comptabilisée par l’étude.

Une augmentation des migrations marquée depuis 2014. «En régime régulier, c’est environ 1 million de personnes qui viennent s’installer dans l’UE», constate Jean-Christophe Dumont. Contre 1,5 million pour l’année 2016. Le pays qui compte la plus forte arrivée d’immigrés sur son sol, toutes catégories confondues, c’est l’Allemagne. En 2016, ce sont ainsi 774 300 immigrés qui sont arrivés outre-Rhin, loin devant le Royaume-Uni (248 400 personnes) et la Suède (117 700 personnes). La France est septième dans le classement avec 65 900 immigrés accueillis en 2016. Or, en Europe, c’est aussi l’Allemagne qui a accueilli le plus grand nombre de réfugiés. En 2015 et 2016, 1,1 million de migrants s’y sont installés.

Libération

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