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Mohamed Boukayouh a été condamné à 6 ans de prison ferme, pour les violences ayant entraîné la mort d’Erick Mosnier, le 3 février 2012, à Epernon. Des conflits de voisinage pourraient être à l’origine de la rixe. Il est arrêté à la sortie de l’audience et placé en détention.

L’une des questions que vont se poser les jurés de la cour d’assises d’Eure-et-Loir, est de comprendre comment deux hommes, parfaitement insérés et au parcours sans faute, ont-ils pu se battre jusqu’à la mort de l’un d’eux ? Pourtant, en ce début de soirée du 3 février 2012, alors que le froid régnait sur le parking de la résidence du jeu de Paume à Épernon, la vie d’Érik Mosnier s’est arrêtée sur le bord d’un trottoir, sous les coups de Mohamed Boukayouh, l’un de ses voisins. […]

Les deux hommes se toisent, bombent le torse et un coup de boule part dans la tête d’Érick Mosnier, au moment où il retirait sa veste, pour en découdre.

« Quand il est tombé sur le bord du trottoir, j’ai entendu un craquement horrible », admet l’accusé, âgé de 43 ans : « Je me suis penché sur lui pour lui porter secours en le mettant en position latérale de sécurité ».

Le problème, c’est que plusieurs témoins n’ont pas vu la même scène. Ils disent que le coup de tête était d’une violence extrême. Mais ils assurent avoir vu l’homme prendre la tête de la victime pour la frapper une seconde fois au sol.

L’accusé nie : « Je ne lui ai donné qu’un coup de tête ». Mais le médecin légiste est accablant : « Les lésions cérébrales sont comparables à une chute de trois à cinq mètres ou à plusieurs coups très violents ».

Selon des habitants de la résidence, un conflit de voisinage entre la famille Boukayouh et plusieurs de leurs voisins, pourrait être à l’origine de ce déchaînement de violence, qui a entraîné la mort d’Erick Mosnier, dix jours après son admission à l’hôpital. […]

Jacques Joannopoulos

L’Echo Républicain

Merci à Andy

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