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Les maladies sexuellement transmissibles gagnent du terrain. Les derniers chiffres de l’Office fédéral de la Santé publique montrent que les cas déclarés d’IST ont poursuivi leur progression l’année dernière. Par rapport à 2015, les infections ont augmenté de 20% pour la gonorrhée, 15% pour la syphilis et 8% pour les infections de chlamydiose. En revanche le nombre de cas de VIH est resté stable, en hausse d’1%. Pour la Confédération, les mesures de prévention restent plus nécessaires que jamais.

Le phénomène concerne avant tout les régions urbaines comme l’Arc lémanique ou le bassin zurichois. Ces infections touchent majoritairement des hommes hormis la chlamydiose, contractée principalement par des femmes. Selon l’OFSP, la hausse de cas déclarés s’explique notamment par des tests plus fiables, qui permettent de détecter ces maladies, même lorsqu’il n’y a pas de symptôme chez le patient. De plus, les personnes des groupes à risque se font tester plus souvent. Mais il s’agit aussi d’une hausse réelle des cas dans la population même s’il n’est pas possible d’en préciser la proportion.

La Confédération rappelle dans sa campagne lancée aujourd’hui que le préservatif reste le meilleur moyen de se protéger lors de d’une pénétration vaginale ou anale. Enfin, chacun pourra obtenir anonymement des recommandations personnalisées en fonction de sa sexualité, via un test pour une sexualité plus sûre, disponible sur le site lovelife.ch. /gwe

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