Fdesouche

L’hystérie médiatique contre Donald Trump fait oublier la radicalisation raciale de la gauche américaine, qui déteint sur la gauche française. Ce mercredi, Libération reprend à son compte cette idée, lancée aux Etats-Unis, de nettoyer les rues ou les lieux publics de la mémoire esclavagiste.

Le quotidien français ne va pas jusqu’à prôner la destitution mémorielle de Napoléon Bonaparte, qui restaura l’esclavage pour un temps. Il suggère néanmoins de retirer les plaques portant, à Nantes ou à Bordeaux, les noms d’armateurs enrichis dans le commerce triangulaire.

(…) Derrière la relecture toujours possible de l’histoire, c’est la place du Blanc qui est en réalité remise en question.

De fait, le conformisme de la grande presse américaine, qui fait école en France, cautionne un politiquement correct étouffant et dangereux : il accorde tout son soutien aux “dominés”, qui seraient forcément victimes des “dominants”. Cette dialectique obtuse fait de l’homme blanc l’indésirable, un peu partout, au moindre prétexte. En France, la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte, a jugé qu’il y avait trop “d’hommes blancs de plus de 50 ans” à la télévision. A Londres, le King’s Collège a retiré les bustes des scientifiques de l’établissement qui, parce que blancs, auraient “intimidé les minorités ethniques”. A leur place, a été installé un “mur de la diversité”.

(…)

Blog d’Ivan Rioufol

Fdesouche sur les réseaux sociaux