Fdesouche

Mi-juillet, une mère de famille a été placée en garde à vue à Mantes-la-Jolie (Yvelines) après des dégradations commises par son fils de 12 ans. C’est la deuxième fois que le commissariat de la ville recourt à une telle mesure, très bien accueillie selon les policiers.

La procédure est très rarement employée. À Mantes-la-Jolie (Yvelines), à la mi-juillet, une mère de famille a été placée en garde à vue parce que son fils de 12 ans avait caillassé des policiers. «C’est la deuxième fois que nous testons cette mesure, indique-t-on au commissariat de la ville. Face à des suites pénales forcément limitées pour les mineurs, on a essayé de prendre l’autre angle: les parents, parfois complices mais le plus souvent dépassés. Il s’agit d’un vrai levier dont on pourrait se servir pour avoir plus d’impact.»

C’est un «guet-apens» qui a été organisé dans la nuit du 13 au 14 juillet, vers minuit, racontent les policiers. Comme la veille, au même endroit. «Cela a commencé par des feux de poubelle, puis l’incendie d’un véhicule privé, précisent les forces de l’ordre. Une cinquantaine de jeunes ont caillassé nos voitures. Nous en avons interpellé trois, deux majeurs et ce mineur de 12 ans.»

L’adolescent reconnaît les faits et est remis en liberté. Mais les policiers décident de mettre sa mère en garde à vue. S’appuyant sur l’article 227-17 du Code pénal qui prévoit que «le père ou la mère» qui se soustrait «sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende».

Le Figaro

Merci à valdorf

Fdesouche sur les réseaux sociaux