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Matthieu Chedid vient de sortir son sixième album studio, Lamomali, un disque dans lequel -M- dévoile son amour pour le Mali, aux côtés d’Oxmo Puccino, Fatoumata Diawara, Toumani et Sidiki Diabaté, père et fils, probablement les meilleurs de joueurs de Kora du continent africain.

Si le Mali est en grande partie occupée par les jihadistes, qui ont interdit la musique, c’est pourtant à Bamako que -M- a donné son premier concert pour l’album Lamomali en janvier. “On m’a déconseillé de faire ce concert, explique le musicien. Il y a un danger partout dans ce sens-là tout est dangereux évidemment. Il y avait des militaires un peu partout à Bamako. On sentait une sécurité impressionnante et d’une certaine manière je me suis senti beaucoup plus en sécurité à Bamako qu’à Paris.” […]

Dans le clip d’Au bal de Bamako, on retrouve Matthieu Chedid et Oxmo Puccino dans une aventure digne de Very Bad Trip. On commence par la fin du clip avec la vision des deux hommes, en caleçon, dans le désert, en train de parler à un génie ; avant de remonter le fil de l’histoire jusqu’à leurs déboires en boîte de nuit. Après de multiples péripéties – ils se font voler leurs affaires, tombent en panne, puis avancent tant bien que mal avec un âne – ils se retrouvent dans ce paysage magnifique, le sourire aux lèvres : l’effet Bamako?

Le mot d’ordre souhaité par M est : “Qu’importe la couleur de ta peau, béni soit qui au Mali danse au son des balles. Bals de Bamako.” Une ode à la différence, mais aussi à l’espoir : celui de voir le pays se remettre des récents événements militaires au son de la guitare électrique et de la kora – un instrument typique de l’Afrique de l’Ouest, parfait mix entre la harpe et le luth.

France Info & Grazia

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