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Yazid G. avait porté plusieurs coups de couteau à sa belle-mère avant de s’attaquer à son épouse. Le drame s’était joué sous les yeux de leurs trois enfants.

Tandis que l’accusé reçoit, presque impassible, le verdict de la cour d’assises, les parties civiles ont du mal à masquer leur incompréhension. «Quinze ans pour deux meurtres ?», soupire, les yeux rougis, un parent de Sandrine et de sa mère Nadine.

Le soir du 3 février 2015 à Saint-Denis, Yazid a tué sa belle-mère, Nadine, de trois coups de couteau dans le dos, avant d’asséner sept autres coups à Sandrine alors qu’elle tentait de s’interposer. Un double meurtre commis sous les yeux de leurs trois enfants. «L’acharnement d’un criminel, qui n’a pas retenu ses pulsions», aux yeux de l’avocate générale, Yasmine Wasylyszyn. Elle avait certes retenu que le discernement du père de famille de 41 ans était altéré, mais elle avait réclamé 30 ans de réclusion.

Sa culpabilité n’a jamais fait l’ombre d’un doute. En frappant chez ses voisins pour demander de l’aide après les meurtres, le père de famille, prof de physique vacataire dans un collège d’Aubervilliers, a lui-même dit qu’il les avait tuées. «Mais cette affaire reste obscure», regrette Me Daniel Merchat, l’un des avocats de la partie civile.

Le Parisien

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