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La Turquie a bien utilisé ses imams, mosquées et « conseillers aux affaires religieuses » basés dans les ambassades et consulats turcs pour surveiller les partisans gülenistes installés en Europe de l’Ouest. Et ailleurs.

Cette surveillance clandestine entamée fin septembre a touché 38 pays dont une bonne moitié des pays de l’Union européenne. Le conseiller religieux de l’ambassade turque de Bruxelles a produit le rapport le plus étoffé de tous. L’ensemble de ces rapports et les documents qui les accompagnent sont parvenus au Soir via le réseau de journalistes European Investigative Collaborations (EIC).

Dans certains pays, ces rapports dépassent la simple collecte d’informations en sources ouvertes – déjà assimilable à de l’espionnage et à une « ingérence » que la Belgique ne tolère généralement pas – pour rendre compte de purges de mosquées, d’écoles et de missions diplomatiques, et faire état de la mise en place d’actions concrètes contre l’opposition güleniste.

Le Soir

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