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A la tête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), Marie-France Monéger-Guyomarc’h dirige les enquêteurs chargés de faire la lumière sur l’interpellation du jeune Théo. Dans un entretien accordé à L’Express, elle critique les “imprécisions” relayées par certains médias.

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“Je comprends l’émoi de la population. Ce qui est gênant, ce sont toutes ces imprécisions proférées à longueur de journée dans les médias ou lors de certaines interventions. Elles donnent l’impression que l’IGPN ne fait pas son travail, se montre partiale et enquête à l’avantage de ses collègues. Quand j’entends dire, à tort, que notre rapport mentionne “un accident” ou un “viol involontaire”, les bras m’en tombent. Cela n’existe pas en droit.

Nous n’avons évidemment pas utilisé ces termes inadéquats, mais une qualification du code pénal qui s’appuie sur ce que nous avons constaté, vu et entendu. Je signale à ce propos que le code de procédure pénale impose au service de police enquêteur de qualifier juridiquement les faits, ce que l’on nous a injustement reproché et qui a pourtant été largement diffusé.

Personne ne nie les faits et les graves blessures subies par Théo. Personne ne nie que c’est une affaire épouvantable, qui a d’ailleurs mobilisé une vingtaine d’enquêteurs de l’IGPN. Et l’enquête se poursuit sous l’autorité du juge d’instruction. Mais notre approche se doit d’être juridique, légale, objective, factuelle et professionnelle. ”

(…) L’Express

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