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Ils rêvent de quitter leur Afrique natale pour couler des jours meilleurs dans un pays neuf. Et font parfois appel à des agences spécialisées pour les aider à constituer un dossier. Problème : certaines excellent à les escroquer.

Pour des milliers d’Africains, c’est devenu une destination phare. Le Canada, son faible taux de chômage et ses bons résultats en matière d’intégration attirent de nombreux aspirants au départ. Un chiffre illustre cette réalité : en dix ans, la communauté africaine a presque doublé, passant de 300 000 personnes en 2001 à 570 000 en 2011 (sur 33 millions d’habitants). Conséquence : à Dakar, à Alger ou à Lagos, la concurrence est rude entre les nouveaux candidats à l’exil, tous très motivés.

Pour mettre toutes les chances de leur côté, certains font même appel à des « agences en immigration ». Dossier mieux ficelé, connaissance pointue de la législation en vigueur… Ils comptent sur ces spécialistes pour augmenter leurs chances de voir leur demande acceptée. Las, depuis une quinzaine d’années, le secteur est envahi par des structures peu regardantes qui n’hésitent pas à garantir logement, emploi et visa à quiconque s’attacherait leurs services. Des promesses aussi irréalistes que le marché est lucratif : ces sociétés facturent jusqu’à 2 000 euros le dossier. Sans garantie de résultat.

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Jeune Afrique

Merci à Pythéas

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