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Une bande d’une soixantaine de jeunes multiplie les délits dans la capitale bretonne… 

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Si la délinquance à Rennes demeure bien inférieure à celle que connaissent les autres grandes villes, un sujet ne manque pas de cristalliser l’attention. Depuis près de trois ans, la capitale bretonne doit faire face au phénomène des « mineurs étrangers isolés ». Originaires pour la plupart d’Oujda au Maroc, ces « mineurs », souvent majeurs au final, multiplient les actes de délinquance dans le centre-ville de Rennes et dans les quartiers périphériques.

Particulièrement impliqués dans les vols à la tire et les trafics de stupéfiants, ces jeunes hommes « étendent depuis peu leur champ d’action aux cambriolages dans la métropole », note Patrick Chaudet, directeur départemental de la sécurité publique en Ille-et-Vilaine. L’an dernier, les cambriolages ont ainsi augmenté de 4,5 % en zone police, les malfaiteurs ciblant notamment les locaux industriels et commerciaux.

Pour endiguer le phénomène, les autorités ont multiplié ces derniers mois les opérations et les contrôles, notamment dans le secteur de République. Malgré ces efforts, la délinquance perdure.  

« Les faits de délinquance avaient diminué juste avant l’été mais cela a repris avec l’arrivée de nouveaux jeunes, encore plus violents »,  souligne Nicolas Jacquet, procureur de la République de Rennes.

« C’est un groupe qui compte environ une soixantaine d’individus mais tout cela est très mouvant, certains partent d’autres arrivent », poursuit Christophe Mirmand, préfet d’Ille-et-Vilaine.

À Rennes, certaines voix s’élèvent d’ailleurs pour dénoncer l’impunité dont bénéficieraient ces jeunes hommes, du fait de la difficulté à connaître leur âge et leur vraie identité. Une idée que réfute le procureur de la République.

« Il n’y a pas d’impunité et les services de justice sont fortement mobilisés sur ce dossier.

L’an dernier, 127 mineurs étrangers isolés ont ainsi été condamnés devant le tribunal pour enfants, dont 50 à de la prison ferme », souligne Nicolas Jacquet. (…)

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Merci à Jerem

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