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Le procès des agressions dans le Sartenais-Valincu en 2018 s’est ouvert ce lundi devant la cour d’Assises de Corse-du-Sud. Deux vols violents avec séquestration pour lesquels deux jeunes hommes comparaissent. Ce mardi l’audience a été marqué par le témoignage poignant d’une des victimes.

L’émotion d’un homme de 72 ans a pesé sur les débats ce mardi devant les assises de la Corse-du-Sud. Jean-François Giacomini, commerçant d’art, commerçant historique, tout court, de la vieille cité corse, victime en septembre 2018 avec sa mère de 92 ans d’un vol avec séquestration dans sa propre maison. Un traumatisme revécu lors de ce premier jour d’audience, au fil des récits, témoignages des experts et questions des avocats. Même épreuve du côté de Franck Gendron, retraité de 57 ans, braqué chez lui, quelques jours plus tôt.

Deux jeunes hommes, Soufiane Bakou et Joseph Pajanacci, âgés de 22 ans tous les deux, comparaissent pour ces faits depuis lundi et encourent la réclusion criminelle. Ils nient les faits, depuis le début. Jean-François Giacomini, commerçant bien connu dans le sartenais, dont la mère est décédée en juin 2020, la faute selon lui à ce traumatisme dont elle refusait de reparler, a dit en reconnaître au moins un, mais il ne veut pas s’ériger en justicier. À la barre, il s’est néanmoins dit éprouvé, après 19h, au sortir de cette deuxième journée : « C’est une journée où on a beaucoup parlé de ma mère, c’est 150 000 souvenirs qui remontent dans ma tête, c’est trois heures d’angoisse qui me reviennent. Je ne veux pas dire que je veux en faire un deuil, mais on repart encore sur toute cette nuit d’angoisse, moi je ne suis pas juge, moi j’essaie de relater les faits, les avocats font leur travail, je ne critique pas, mais c’est quand même une journée épuisante. 

(…) France Bleu

(Merci à Adri)

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