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La loi interdit désormais les châtiments corporels aux enfants. UUne bonne nouvelle pour Catherine Guegen, pédiatre spécialisée dans le soutien à la parentalité, formée en haptonomie et en communication non violente. En effet, d’après les dernières découvertes en neurosciences, chaque fois que l’on punit l’enfant, on l’humilie, on le fait souffrir, et cela entrave le bon fonctionnement de son cerveau.


Doit-on punir un enfant ? par LePoint

« La plupart des adultes, parents ou professionnels, ont été élevés avec des punitions, des menaces et des récompenses. Ils aiment les enfants et pensent en toute bonne foi que c’est la bonne éducation et qu’il n’existe pas d’autres moyens pour que l’enfant devienne quelqu’un de bien », constate Catherine Guegen dans son livre Vivre heureux avec son enfant (Robert Laffont). C’est pourtant l’effet inverse qui se produit.

« L’enfant apprend dans ce contexte violent que les rapports humains sont des rapports de force, d’humiliation, de domination, et agira de même. » L’enfant perd confiance en lui, il se vit comme « mauvais, méchant, pas bien ». Il nourrira un ressentiment contre l’adulte.

Pour Catherine Gueguen, il faut donc donner des repères, un cadre, mais avec bienveillance et empathie. En résumé, il ne faut pas dire : « Ce n’est pas bien de… Tu es paresseux, égoïste… » Il vaut mieux dire : « Cela ne me convient pas, je ne suis pas d’accord quand je te vois faire… Tu vas apprendre à faire autrement, je te fais confiance. »

Le Point

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