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25/12/16

(…)
Cette décision a été accueillie avec consternation par de nombreux clients. « Je n’ai été avertie qu’au dernier moment, se plaint une dame, le courrier de l’établissement bancaire entre les mains. Désormais, il faudra que j’aille à Cora. J’aurais vraiment apprécié avoir davantage de temps pour m’organiser. Et puis, ce qui n’arrange rien, c’est qu’il est impossible de joindre l’agence par téléphone. Ça sonne sans cesse occupé. C’est très désagréable. »
Ahmed se montre, lui, fataliste. « J’étais client de l’agence depuis 42 ans. Je ne comprends pas trop pourquoi elle ferme, d’autant que d’importants travaux venaient d’être réalisés et qu’il y avait souvent beaucoup de monde. Mais il n’y a pas le choix. Il va falloir faire avec. On m’a indiqué que mon compte était transféré à Cabochon. »
Interrogée sur les raisons de cette fermeture, Laurence Lebrun-Renoult, directeur général du Crédit Agricole Val de France, la justifie ainsi : « L’intérêt de nos clients et de nos salariés a guidé nos actions tant dans le choix de fermer cette agence que dans la gestion de celle-ci. »
Les propos sont sibyllins mais le Crédit Agricole s’est montré nettement plus explicite avec le maire, évoquant « des comportements inacceptables de certains clients ayant entraîné des procédures de rupture de contrat avec les intéressés. » En retour, Marc Gricourt, lui-même client de l’agence, a fait part de ses regrets que la « banque verte » n’ait pas entamé « un échange anticipé avec la Ville qui aurait permis une mobilisation des forces de police, voire quelques conseils sur le profil des agents de sécurité. »
Très en colère, il parle « de forme de désertion devant des problèmes que je ne nie pas mais qui devraient appeler un autre choix. Ce sont plusieurs centaines de clients qui vont subir cette décision sans en être, de quelque façon que ce soit, responsables. »
(…) La Nouvelle République


13/12/16

Blois : le Crédit Agricole « contraint » de quitter la ZUP.

Lentement mais sûrement, la situation continue de se dégrader à la ZUP de Blois.
Nous l’avions appris il y a quelques jours par une cliente, et un employé nous l’avait confirmé : l’agence du Crédit Agricole de Blois-Begon, 129 rue Michel Bégon, va fermer définitivement le 31 décembre.
Dans le courrier envoyé aux clients, la direction indique simplement que « attachés à vous offrir un service de qualité, nous sommes contraints de procéder à la fermeture de l’agence au 31/12/2016« .

Mais pour quelles raisons exactement en est-on arrivé là ?
Une cliente nous a fait part longuement de son témoignage.
« En entrant dans ma banque, voyant deux agents de sécurité et pas ma banquière je demande une explication.
On m’a expliqué que c’était suite à plusieurs visites des islamistes « agressifs avec une touche de violence » ne voulant pas être servis par des femmes.
CA rue Michel BégonLa banque a cédé dans un premier temps : plus de femme au guichet. Il restait une employée à l’agence, mais avec l’interdiction d’aller vers les guichets. Un des employés a été gravement choqué et bénéficie d’une aide psychologique.
Les autres clients préfèrent se taire par crainte des représailles.
Il faut savoir que la banque venait d’être rénovée.
Malgré l’intervention du maire de Blois la banque est restée sur ces positions.
Je demeure à 200 mètres de cette rue qui ressemble de plus en plus à une rue de Bagdad…
Voilà comment certains sont en train de s’approprier un quartier par la peur et l’intimidation.«
Rappelons que le Crédit Agricole avait déjà dû quitter la place Kennedy il y a quelques années en raison de l’insécurité grandissante. L’histoire recommence… jusqu’à quand ?
Et pendant ce temps là, l’Agglo vient de renflouer la village d’Entreprises de Bégon et investit à nouveau dans sa rénovation en espérant le rendre plus attractif. Vu le climat du quartier, il n’est pas certain que cela réussisse !
Avec la fermeture de l’enseigne DIA Place Lorjou, c’est un nouveau coup dur pour l’image du Plan de Rénovation Urbaine.
Ce type de pression tend d’ailleurs à se généraliser, après l’épisode de jupe dont nous faisions part la semaine dernière, une employée s’est fait insulter hier dans une bureau de tabac du centre-ville… parce qu’elle portait une jupe.
Mais surtout, pas d’amalgame !

FN 41

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