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24/10/16


23/10/16


Un centre d’accueil pour réfugiés ouvrira à Loubeyrat (63)


Après Clermont-Ferrand et Pessat-Villeneuve, Loubeyrat (1200 hab), village situé à côté de Châtel-Guyon, constitue le troisième site du Puy-de-Dôme où va s’installer un centre d’accueil et d’orientation.

Loubeyrat accueillera une trentaine de migrants. L’association qui gère le patrimoine diocésain de la commune a répondu sans hésitation pour mettre à disposition l’immeuble Sainte-Marie. Installé à côté de l’Ehpad et mis à disposition par la communauté chrétienne, le site devrait constituer un îlot intergénérationnel et interconfessionnel. Comme à Pessat et à Clermont, l’association Forum réfugiés-Cosi en assurera la gestion. La date d’arrivée des premiers accueillis n’est pas connue.
La municipalité de Loubeyrat organise une réunion publique d’information aujourd’hui, à 20 heures, à la salle polyvalente. En attendant cette réunion, le maire n’a pas souhaité réagir.

La Montagne

Merci à sept cent trente-deux

La réunion publique organisée en soirée par la municipalité a été maintenue. Car la création d’un centre d’accueil et d’orientation (CAO) dans l’immeuble Sainte-Marie (l’ancienne école de jeunes filles, à côté de l’EHPAD) reste d’actualité.
Près de 300 personnes se sont rassemblées dans la salle polyvalente. Jean-Marie Mouchard, maire, a accueilli la population en expliquant ses motivations et celle de son équipe : «Nous ne pouvons rester sans rien faire face à ce désastre humanitaire. Nous avons contacté l’association qui gère l’EHPAD et le bâtiment Sainte-Marie. Elle s’est montrée très enthousiaste pour y installer un CAO.»
« C’est l’occasion de poursuivre l’œuvre des congrégations, précise Jean-Yves Jauzion, chargé de la gestion du patrimoine diocésain. Dans le cadre de la charité et de la fraternité, nous sommes heureux de participer à aider ces personnes déracinées. » […] Jean-Marie Ploquin, responsable de Forum réfugiés, et Gérard Dubois, maire de Pessat, ont apporté leur témoignage et leur expertise.
Pas de quoi rassurer une partie de la salle qui n’a pas caché ses inquiétudes. Les plus sceptiques reprochent à la mairie d’être mis devant le fait accompli. Mais les débats sont globalement restés corrects et ont essentiellement porté sur des questions d’organisation. Comme les habitants ont un peu de temps devant eux, ils devraient donc programmer d’autres réunions pour mettre en place le bénévolat. Les personnes intéressées peuvent d’ailleurs déjà contacter la mairie.
Le maire a terminé la réunion sur une note d’humanisme : «Comment pourrait-on dire non à ces réfugiés ?»
La Montagne

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