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Accrédité à suivre Ségolène Royal pendant plus de dix ans, un journaliste de Sud Ouest, Patrick Guilloton, sort un livre à charge, “La Princesse Royal”, dans lequel il égraine les petits travers de la ministre de l’Ecologie.

L’exemple le plus flagrant reste celui de Ségolène Royal et ses incessants déplacements entre Paris et le Poitou-Charentes. «Lorsqu’elle quitte son costume de députée, raconte Patrick Guilloton, [Ségolène Royal] saute dans le TGV en direction du Poitou-Charentes, descend toujours du train par le wagon de seconde après avoir voyagé en première. » Une bonne façon de passer pour une élue simple et proche du peuple. Ce qu’elle n’est pas du tout selon le journaliste de Sud-Ouest.
Dans La princesse Royal, nous découvrons aussi l’interdiction faite aux journalistes de la photographier à table, son courrier improvisé à la va-vite pour féliciter François Gabart (un charentais, un « enfant du pays », qui remportait le Vendée Globe en 2013 dont elle n’avait jamais entendu parler avant qu’on lui conseille de publier un communiqué) où bien encore cette histoire de voiture de location de luxe payée par ses administrés… pour rien ! Autant d’anecdotes qui, empilées, font de Ségolène Royal un personnage bien plus complexe (…)
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Élue en 2004 à la tête du Poitou-Charentes, Ségolène Royal veut réduire l’influence du FN. Elle décide de relever le seuil pour constituer un groupe (avec moyens afférents) de trois à six élus. «Six années plus tard, cette affaire est néanmoins revenue sur le tapis», rappelle Patrick Guilloton. En 2010, Ségolène Royal a fait élire trois centristes pour constituer sa majorité. Mais trois élus centristes, c’est trop peu pour constituer un groupe. Elle fait donc machine arrière, et fait de nouveau modifier le règlement intérieur afin de « ramener le nombre d’élus à trois pour permettre à un parti (…) de constituer un groupe».
Le Point

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