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(…) Nous avons observé ces dérives notamment avec l’ambassade du Qatar. De 2003 à 2013, Mohamed Jaham Al-Kuwari, l’ambassadeur à Paris, a copieusement arrosé nos responsables politiques. Sans tenir un fichier, il savait très bien qui se laissait corrompre. «Les Français sont les plus faciles à acheter», nous avait dit un proche de Hamad Al-Thani, l’émir qui régnait à l’époque. Puis lui a succédé son fils Tamim qui a souhaité nettoyer les écuries. Mais les habitudes ne se perdent pas facilement et, dans un premier temps, les politiques français ont continué à demander des cadeaux. Des membres de la nouvelle équipe étaient stupéfaits et en avaient marre d’être pris pour des «distributeurs de billets de 500 euros». Alors même que le discours est désormais au «Qatar bashing», accusé d’injecter de l’argent dans les banlieues et de financer le terrorisme. On a sorti une dizaine de noms révélateurs de ces pratiques, mais il y en a certainement beaucoup plus qui sont concernés.
(…) Libération

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