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Le chef de l’État livre une interview à paraître lundi 17 octobre dans les colonnes des quotidiens du groupe Ebra.

Si certains lui cherchent un remplaçant de dernière minute pour représenter les couleurs de l’exécutif en 2017, François Hollande ne compte pas se laisser faire. Dans une interview accordée à nos confrères des journaux du groupe Ebra, qui paraîtra lundi 17 octobre, le président de la République est interrogé sur son bilan et les critiques formulées à son égard, celles émanant notamment des frondeurs. Pour montrer un ultime désaccord avec la politique de l’exécutif dans ce quinquennat, ils menacent, en effet, de ne pas voter le budget 2017. François Hollande confirme qu’il n’en modifiera pas une ligne. Il défend “un budget de progrès, un budget de gauche” et s’étonne même que les frondeurs hésitent à le voter.

Pour le chef de l’État, ces derniers sont en partie responsables du rejet actuel dont il fait preuve. “Je peux entendre les doutes et les impatiences, mais mon devoir, avec le gouvernement de Manuel Valls, est d’avancer et d’agir sans relâche pour les Français et notamment pour faire baisser le chômage (…) Depuis quatre ans et demi, les critiques d’une minorité, c’est vrai, nuisent à la perception de la cohérence”, analyse-t-il. Sûr de lui, François Hollande semble persuadé de ne pas avoir fauté sur le fond et réussi la mission que les Français lui ont confié. “Avec le recul, nous pouvons maintenant apprécier l’action menée depuis 2012. Nous avons redressé le pays tout en préservant notre modèle social (la santé et les retraites, ndlr). Nous devons revendiquer ce bilan”. […]

RTL

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