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Il a pris la parole peu après minuit devant une salle surchauffée du siège du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) à Rabat, dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 octobre. « Je crois que ce jour est un jour de bonheur pour les Marocains (…). C’est le jour où la démocratie a gagné », a lancé Abdelilah Benkirane, leader du parti islamiste et chef du gouvernement marocain sortant, devant une foule de partisans et de journalistes. « Tous les ministres du PJD ainsi que les membres du secrétariat général [qui se présentaient] ont été élus », a-t-il poursuivi, annonçant que son parti avait enregistré des « résultats excellents ».

Une heure plus tard, le ministre de l’intérieur, Mohamed Hassad, égrenait les résultats encore partiels (90 % des bulletins) mais officiels : le PJD a remporté 99 sièges, suivi par son grand rival, le Parti authenticité et modernité (PAM, centre gauche) 80 sièges. Ils ont largement distancé l’Istiqlal (conservateur, 31 sièges), le Rassemblement national des indépendants (libéral, 30 sièges), le Mouvement populaire (berbériste, 21 sièges), l’Union constitutionnelle (libéral, 16 sièges). Des partis qui seront incontournables pour former une majorité de gouvernement. Quant à la participation, elle est restée faible : 43 % (contre 45 % en 2011).

Le Monde

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