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14/09/2016

Un centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté doit ouvrir ses portes dans quelques jours à Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire. Situé en face d’un quartier pavillonnaire, il inquiète les habitants. “Beaucoup ont déjà prévu des devis pour des alarmes”, a affirmé l’un d’entre eux. “Mon mari a été muté, nous avons essayé de revendre la maison mais nous n’avons qu’une seule visite”, a déploré une femme résidant près du futur centre de déradicalisation. Les autorités veulent quant à elles rassurer la population en expliquant que les pensionnaires accueillis n’auront rien à voir avec des terroristes.

Fethi Benslama, psychanalyste, veut travailler contre la “radicalisation progressive

Il faut être prudent, très prudent, nous allons faire une expérience.” Le premier centre de prévention de la radicalisation va ouvrir ses portes dans quelques jours dans l’enceinte d’un château à Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire). Il accueillera ses premiers pensionnaires dès la semaine prochaine. Fethi Benslama, psychanalyste, professeur de psychopathologie à l’université Paris-Diderot, coordonne l’équipe de psychologues du centre. Invité de franceinfo mardi 13 septembre, il explique sa démarche

C’est la première fois que nous faisons [cette expérience] d’une manière très organisée et construite. L’État a vraiment pris les moyens de le faire“, explique Fethi Benslama. Pour le spécialiste de la radicalisation, il faut “offrir cette possibilité à quelqu’un qui s’est engagé dans une voie dont il peut voir qu’elle est sans issue.


À Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire), derrière les grilles d’une vaste maison de maître sous très bonne garde, ouvrira le premier centre de réinsertion destiné à des jeunes de 18 à 30 ans susceptibles de basculer dans l’islam radical. Le but : construire un nouveau projet en parallèle de ce qu’ils sont. Activités sportives, culturelles, détente, l’emploi du temps de ces jeunes, tous volontaires et dépourvus de passé judiciaire, sera bien chargé et très encadré du matin au soir.

Une journée type ressemblera à ça : après le réveil, des activités collectives pour réapprendre à vivre tous ensemble, puis des activités citoyennes, et un retour à la formation générale si besoin. Ici, on ne parle pas de déradicaliser, mais d’élaborer un projet personnel, tout en tentant d’amener ces jeunes à prendre leurs distances avec l’extrémisme. Si l’expérience fait ses preuves, 13 centres du même type devraient ouvrir en France.



13/09/2016

Le centre “de prévention, d’insertion et de citoyenneté”, plus communément appelé “centre de déradicalisation” de Pontourny près de Chinon en Indre-et-Loire ouvre ses portes ce mardi. Les opposants à ce centre ont manifesté devant les forces de l’ordre, déployées en nombre pour l’occasion


Ouverture du premier centre français de prévention, d’insertion et de citoyenneté
Depuis le mois de mars, il fait beaucoup parler de lui. Le centre de déradicalisation, appelé centre “de prévention, d’insertion et de citoyenneté”, de Beaumont-en-Véron (Pontourby) en Indre-et-Loire près de Chinon a ouvert ses portes pour la première fois à la presse ce mardi. Premier en son genre en France, le centre a accueilli ses premiers occupants sous les manifestations des opposants, pour la plupart des riverains. Un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé.
La prise en charge des personnes en voie de radicalisation
Son objectif : renforcer la prise en charge des individus en voie de radicalisation, leur rendre leur capacité de discernement et leur donner des perspectives d’insertion professionnelle. D’ici la fin du mois de septembre, une dizaine de “volontaires” devraient intégrer les lieux. A terme, une trentaine de personnes âgées de 18 à 30 ans seront accueillies.
(…) France 3 Centre

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