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27/07/16

Voir la vidéo des deux djihadistes prêtant allégeance


Vendredi 22 juillet, 4 jours avant l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, les services de renseignement français reçoivent une information très sérieuse. Un renseignement qui émane d’un service étranger, selon lequel un homme “serait prêt a participer à un attentat sur le territoire national”.
D’après eux, “il serait déjà en France et pourrait agir seul ou avec d’autres individus”. Le problème c’est que les enquêteurs n’ont qu’une photo pour identifier cet homme. Ils ne disposent ni d’un nom, ni d’une adresse. L’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) diffuse alors largement cette photo à différents services de police.
L’homme sur la photo serait le second terroriste
Cette note précise que “la date, la cible et le modus operandi de ces actions sont pour l’heure inconnus”. Les enquêteurs, et notamment la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), vont alors se lancer dans une course contre la montre, à la recherche de ce terroriste anonyme. Munis de cette simple photo, ils vont procéder à une série de fouilles chez plusieurs personnes suspectés d’être en lien avec les milieux terroristes. En vain. Malheureusement, l’homme aurait eu le temps de passer à l’acte mardi 26 juillet à Saint-Étienne-du-Rouvray. Après une série de recoupements – dont certains, comme l’ADN, sont toujours en cours – il s’avère que l’homme dont la photo a été largement diffusée vendredi dernier au sein des services de police, est bien Abdel Malik P., le terroriste d’une vingtaine d’années qui est soupçonné d’avoir égorgé le père Jacques Hamel en compagnie d’Adel Kermiche.
RTL



Une perquisition est en cours en France dans une entreprise proche de l’église où un prêtre a été tué ce mardi. De nouvelles informations ont par ailleurs été révélées sur l’identité des deux assaillants. Abdel Malik P. selon les sources de l’AFP, Abdelkrime Petitjean selon celles de France 3. Si le nom du 2ème terroriste de Saint-Etienne-du-Rouvray n’est pas encore certain, les deux sources le décrivent comme un jeune homme de 19 ans originaire de Savoie inconnu des services de police.
(…) RTL.be


L’intervention de la BRI

Saint-Etienne-du-Rouvray (76). Prise d'otages à… par Letelegramme


26/07/16

Qui était Adel K.? La tuerie de Charlie Hebdo en janvier 2015 avait agi comme un détonateur sur ce garçon de Saint-Etienne-du-Rouvray, témoignait sa mère, professeure. Le gamin joyeux, gentil, qui aimait la musique et sortir avec des copines, mais en échec scolaire, s’était refermé, fréquentait assidûment la mosquée de sa région, donnant des leçons à sa famille musulmane non pratiquante. Il s’était radicalisé en moins de trois mois. «Il disait qu’on ne pouvait pas exercer sa religion tranquillement en France. Il parlait avec des mots qui ne lui appartenaient pas. Il a été ensorcelé, comme dans une secte», confiait sa mère, désemparée.
C’est en allant sur l’un de ses multiples comptes Facebook que sa famille avait découvert le «pot aux roses»: il discutait avec des personnes du monde entier tenant des propos radicaux. Recadré par ses proches, il s’était enfui du domicile familial une première fois le 23 mars 2015, suivant des indications transmises par le biais de Facebook. Empruntant l’identité de son frère, le jeune homme avait reçu la marche à suivre d’un ami habitant également à Saint-Etienne-du-Rouvray, déjà parti en Syrie. Sur son profil Facebook, ce dernier avait nargué à la même époque les forces de l’ordre: «Je suis arriver sain et sauf les policier me traquait dans toute leurope mai allah les a aveugler et jai traverser la frontiere de la syrie en courant al hamdoulilah […] Si jaurai eter bloquer en france j’aurai commis de bon meurrtre contre vous habitant de lenfer» (sic).
Contrairement à lui, Adel K. avait pu être stoppé en route, à Munich. Comme il était encore mineur, on l’avait ramené à la maison. Placé sous contrôle judiciaire, il devait signer chaque semaine un acte de présence au commissariat local. Ses parents, ses frères et sœurs essayaient de le raisonner et le surveillaient tant bien que mal, cherchant désespérément un soutien institutionnel.
(…) TdG.ch


Deux proches de l’un des assaillants de l’attaque terroriste du 26 juillet 2016 dans une église de Saint-Étienne-du-Rouvray se sont confiés au micro de RTL. D’après eux, l’homme avait déjà menacé clairement d’attaquer un tel lieu de culte. “Je ne suis pas étonné, il m’en parlait tout le temps… Il parlait de l’Islam… qu’il allait faire des trucs comme ça, commence l’un d’eux. Sur le Coran de La Mecque (sic), il m’a dit : ‘Je vais attaquer une église’. Il m’a dit ça il y a deux mois en sortant de la mosquée. Sur la vie de ma mère, je ne l’ai pas cru”.
(…) RTL


Par le biais de son agence de presse Amaq, l’organisation Etat islamique a revendiqué l’attaque dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen (Seine-Maritime). Dans son communiqué, publié mardi 26 juillet, quelques heures après la prise d’otages meurtière survenue pendant la messe, l’organisation évoque une attaque perpétrée par “deux soldats”.
(…) France TV



Officiellement, aucune identité des deux preneurs d’otages n’est formellement établie, assure-t-on à l’Intérieur. Mais le nom d’un des deux assaillants circule. Il correspond, selon nos informations, à un homme qui a voulu se rendre en Syrie en 2015 et qui a été arrêté par les services de police turcs avant d’être remis à la France et incarcéré en 2015. Il a ensuite été placé sous bracelet électronique en mars 2016, une disposition prévue comme alternative à l’incarcération. Le parquet antiterroriste avait fait appel de cette décision, sans obtenir gain de cause.
Metronews


Les deux assaillants auraient crié “Allahou Akbar” en entrant dans l’église, selon ce résumé des faits de France 24 qui se base sur les informations de France 3. Le média rapporte également que la personne grièvement blessée serait une femme âgée appartenant à la paroisse.
(…) L’internaute


L’un des deux assaillants aurait tenté de partir pour la Syrie en 2015, selon les informations d’iTélé. Refoulé de Turquie en mai 2015, il aurait alors été condamné en France. Ce jeune homme serait revenu s’installer chez ses parents à Saint-Etienne-de-Rouvray, d’où il serait originaire, après avoir passé un an en prison. Il aurait été libéré le 2 mars dernier et placé sous bracelet électronique.
(…) L’internaute


Une prise d’otages a eu lieu dans une église de Saint-Étienne-du-Rouvray, au sud de Rouen. Le curé, deux sœurs et des fidèles ont été retenus dans l’église par deux individus armés. Selon des sources concordantes, les deux hommes auraient crié “Daech” en pénétrant dans le lieu Saint en pleine messe.
(…) Le Point


Alors qu’une prise d’otages était en cours ce matin dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, les deux assaillants ont été “neutralisés”, indique le porte-parole du ministère de l’Intérieur. Selon des sources policières interrogées par Le Figaro, le prêtre de l’église a été égorgé. Une des personnes retenues a été blessée.
(…) Le Figaro



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