Fdesouche

Stains, Aubervilliers, Bagnolet et maintenant Bondy… Ces communes se sont engagées pour la cause palestinienne jusqu’à en oublier qu’elles s’immisçaient dans des problématiques internationales plutôt éloignées des préoccupations de leurs concitoyens.

A Bondy, lors du dernier conseil municipal, l’élu en charge de la coopération internationale, Jacques Jakubowicz, a proposé un vœu demandant de refuser d’acheter des produits provenant des colonies israéliennes en Palestine. Le vœu précise que les élus demandent la traçabilité des produits. Cet appel au boycott qui ne dit pas son nom a été accepté à l’unanimité, moins les cinq voix de l’opposition LR.

Mais à quoi cela sert-il que ces mairies communistes (ou socialiste comme Bondy) s’octroient de telles prérogatives ? Laurence Marchand-Taillade ne décolère pas depuis qu’elle a découvert l’initiative de Bondy. La présidente du laboratoire de la laïcité du Val-d’Oise vient de lancer une alerte sur les réseaux sociaux au sujet de la commune dirigée par Sylvine Thomassin (PS) : « C’est illégal, se révolte-t-elle Et pourtant c’est de plus en plus fréquent dans les mairies de la petite couronne parisienne. Elles n’hésitent pas à se mettre hors la loi pour draguer de potentiels électeurs musulmans. Mais qu’elles cessent enfin ! »

« C’est également un geste de mépris renvoyé à la population d’origine maghrébine, le plus souvent de confession musulmane, qui serait en quelque sorte achetable et a priori monolithiquement engagé vers la Palestine », poursuit-elle, appelant de ses vœux une attitude « un peu plus responsable » des élus.

 

Le Parisien

 

Fdesouche sur les réseaux sociaux