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Apprendre la langue et un métier, c’est l’enjeu présenté aux réfugiés pour permettre leur intégration à la société allemande. Les migrants accueillis l’an dernier ont des droits : des cours de langue, une formation professionnelle et la promesse de 100 000 emplois d’insertion réservés. Ils ont aussi des devoirs : rester dans le lieu de résidence attribué d’office et respecter les conditions fixées sous peine de suppression de leur droit de séjour. Des demandeurs d’asile pourraient être expulsés s’ils refusent d’apprendre l’allemand.
La teneur exacte des sanctions doit encore être définie dans une grande loi qui sera présentée au Parlement. “On envoie le signal suivant : cela vaut la peine de faire des efforts”, explique Sigmar Gabriel, ministre de l’Économie. Le défi est toutefois immense, car la majorité des migrants ne dispose pas du niveau de formation requis. Le taux d’échec des réfugiés étaient pourtant déjà de 70 % avant l’arrivée d’un million de réfugiés l’an dernier.
“La formation professionnelle, c’est l’alpha et l’oméga du marché du travail en Allemagne. Cela doit être la toute première des priorités pour ceux qui viennent d’arriver”, estime Jutta Allmendingen du centre de recherches sociales de Berlin. L’Allemagne va devoir puiser dans ses réserves pour financer ce dispositif. L’excédent budgétaire de 12 milliards d’euros de l’an dernier sera presque entièrement consacré à ces dossiers.

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