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Le deuxième volet du plan présenté mercredi pourrait entraîner une meilleure répartition des demandes entre les Etats membres et accélérer les procédures. Le système actuel, celui dit de « Dublin », est en partie maintenu : un demandeur fait sa requête dans le premier pays où il arrive. Mais la pression sur certains Etats devrait être allégée.


Comment ? On établira plus rapidement qu’un pays est soumis à des demandes trop nombreuses : un nombre de référence sera établi, prenant en compte, à part égale, sa taille et sa richesse. Si ce palier est franchi, à savoir si le nombre de demandes enregistrées atteint 150 % du nombre de référence, toutes les personnes pouvant prétendre à l’asile seront automatiquement réparties dans l’Union, quelle que soit leur nationalité.
Un Etat qui refuserait de prendre part au système serait soumis à une contribution financière, à verser au premier pays d’entrée. Le montant de cet « impôt de solidarité » n’était pas fixé mardi soir. On évoquait 250 000 euros par réfugié. Le système prendrait également en compte le nombre de personnes en demande de protection issues d’un pays tiers et déjà admises dans un Etat membre.
(…) Le Monde

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