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Earvin Ngapeth une nouvelle fois épinglé par la justice : la star du volley tricolore a été condamnée lundi à trois mois de prison avec sursis pour avoir frappé un contrôleur de la SNCF en juillet dernier.

Surnommé le “Nicolas Anelka du volley” pour sa vie extra-sportive mouvementée, ce joueur d’exception a largement supplanté l’ancien international de football, au casier judiciaire vierge, quand le sien est désormais entaché de deux condamnations.

Outre les trois mois avec sursis, Earvin Ngapeth, 25 ans, a également écopé de 3.000 euros d’amende. Le tribunal correctionnel de Paris a suivi les réquisitions du parquet mais l’a relaxé du délit d’entrave à la mise en marche du train. “L’essentiel pour moi est qu’il ait été jugé comme un citoyen lambda qui se permettrait d’agresser un contrôleur”, a réagi François-Régis Calandeau, l’avocat de la SNCF et du contrôleur, qui s’est dit “satisfait” de la décision.

Contacté par l’AFP, le conseil du volleyeur, Hugues Bouget, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Les faits remontent au 21 juillet dernier, à 06h35. Tout juste revenu du Brésil, où il a été élu deux jours plus tôt meilleur joueur de la Ligue mondiale — la France y remporte alors le premier tournoi international de son histoire –, Earvin Ngapeth monte d’extrême justesse dans un train à destination de Poitiers, censé partir deux minutes plus tard.

Son frère l’accompagne, mais un troisième homme manque à l’appel. “On a sauté dans le train. Notre ami est arrivé 30 secondes plus tard”, a affirmé le volleyeur à la barre.

Le contrôleur accuse pourtant le frère d’Earvin Ngapeth d’avoir bloqué la porte du train. Puis, le ton montant, la star du volley tricolore l’a insulté et lui a donné un coup de poing, déclare-t-il dans sa déposition aux policiers.

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