« Voir un extincteur arriver dans son pare-brise et un bloc de béton juste au-dessus de son poste de pilotage a traumatisé notre chauffeur… Il n’a pas pu dormir de la nuit… Et ce matin (mardi matin) il a démissionné! ,» explique Pascal Lecomte, directeur d’exploitation de Polley Transport.
Il comprend son chauffeur, mais il est en colère et ne comprend pas que de telles scènes puissent se dérouler à Calais : « Nous avons connu des épisodes de violence mais pas à un tel niveau. C’était affreux, de la vraie guérilla. »
Du côté des dégâts, l’addition sera lourde: « Le tracteur est neuf, il nous a coûté 120 000 euros. Et au compteur, il n’a que 30 000 kilomètres. Alors le voir immobilisé au garage pendant une semaine, le temps des réparations, c’est compliqué. Bien sûr, les assurances vont prendre en charge une partie des réparations, mais nous aurons les franchises à règler et l’an prochain, nous aurons droit à la surprime. »
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