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Pour Pierre-André Taguieff, les antijuifs traditionnels se déclaraient antisémites, les antijuifs contemporains se prétendent antiracistes.

(…) Il remarque que, si les antijuifs traditionnels se déclaraient antijuifs ou antisémites, les antijuifs contemporains se prétendent antiracistes. Et sont scandalisés par :

le communautarisme juif
la puissance du lobby juif
le racisme de l’État d’Israël (les membres des minorités non juives de nationalité israélienne y ont les mêmes droits que les Juifs…)
les crimes sionistes (les boucliers humains, sacrifiés pour la cause palestinienne, font des « victimes innocentes »…)
Ces antijuifs ne sont donc pas antisémites, mais antisionistes, nuance : « Dans le vocabulaire antijuif, les Juifs ont changé de nom répulsif, ils ne s’appellent plus « sémites » mais « sionistes ». Pour ces antijuifs nouvelle manière, derrière tout Juif se cache un sioniste. Qu’est-ce qu’un sioniste ? Un comploteur, un responsable des malheurs du monde, une incantation satanique « d’une puissance occulte dotée d’ubiquité et d’omnipotence », un raciste :

« Si les Juifs, en tant que « sionistes » sont des racistes, alors ceux qui les dénoncent comme tels sont du côté de la noble lutte contre le racisme ».

« Il suffit de remplacer « Juifs » par « sionistes » et « complot juif » par « complot sioniste » pour paraître tenir un discours contestataire étranger à la propagande antijuive. »

L’antiracisme, dont ces antijuifs se réclament, est une idéologie qui « présuppose notamment que le racisme va toujours du « Blanc » (le dominant supposé) au non-Blanc (le dominé présumé), et que le « Blanc » coupable et raciste par nature ne saurait être en position de victime ». Et un Juif, n’est-ce pas un Blanc ? CQFD.

(…) Contrepoints

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