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Le 26 janvier, la Commission européenne a annoncé qu’elle pourrait suspendre Schengen pendant deux ans et estime que près des deux tiers des migrants arrivés en Europe en décembre ne devraient pas obtenir le droit d’asile.


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Frans Timmermans, vice-président de la Commission et bras droit de Jean-Claude Juncker, a quant à lui abordé la question des migrants économiques lors d’un entretien avec un journal néerlandais. Selon Natasha Bertaud, qui a fait un compte-rendu de l’entretien, les chiffres cités par le vice-président proviennent de l’agence Frontex et n’ont pas encore été rendus publics.

« [Les chiffres] indiquent qu’en décembre, le nombre d’arrivants qui ne remplissent pas les conditions nécessaires à l’obtention du droit d’asile est beaucoup plus élevé que pour le reste de 2015 », a-t-elle dévoilé.

Ces migrants économiques représenteraient « environ 60 % » du nombre total des arrivants en décembre. Il semblerait cependant que ce chiffre soit à nouveau moins élevé pour le mois de janvier.

Frans Timmermans s’est servi de ce chiffre pour souligner que l’UE avait besoin d’une politique de retour efficace et harmonisée. « Ce que le premier vice-président, Frans Timmermans, essayait de dire, c’est que nous devons nous concentrer sur les politiques de retour. La sympathie des citoyens à l’égard des demandeurs d’asile sera affaiblie si les personnes qui n’ont pas droit à une protection internationale sont également autorisés à rester en Europe », ajoute la porte-parole.

« Nous sommes bien décidés à faire ce qu’il faut pour assurer une différenciation claire entre ceux qui doivent être protégés conformément au droit international et les migrants économiques, qui se servent de la situation pour entrer en Europe et doivent être renvoyés vers leur pays d’origine », a pour sa part annoncé Margaritis Schinas, porte-parole en chef de la Commission.

(…) Euractiv

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