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Hebergeur d'image Omar pensait avoir droit à tout en sortant de prison. Dans des accès de colère il s’en est pris à des agents de service public. Retour à la case départ.

Il rêvait qu’on lui déroule le tapis rouge à sa sortie de prison, fin août. Il pensait tout obtenir facilement, presque d’un claquement de doigt. Vite, un logement social, vite un emploi, vite une allocation… Les choses n’allaient pas assez vite pour Omar Bouazza, alors c’est lui qui a vu rouge.

Pour les Blancs

A trois reprises, entre septembre et janvier il s’en est pris à des agents de Pôle emploi, de la Caisse d’allocations familiales ou de Logiparc.
Omar se présente comme un ancien taulard, il traite le personnel de raciste. « Les logements, ils vont à ceux qui sont bien blancs », lâche-t-il au tribunal qui le jugeait hier en comparution immédiate après son dernier accès de colère.

« Vous êtes de nationalité française Monsieur », relève le président Callen. « Je ne me sens pas Français », rétorque Omar bientôt 33 ans, qui a quitté la Charente pour Loudun.

Sortir sans rien

A chaque épisode de menaces verbales, il repart sur la même explication : un pétage de plombs.
« Je voulais des explications, je voulais savoir pourquoi ça n’avançait pas. Je suis sorti de prison sans rien. Je me suis senti laissé pour compte. On me disait tout le temps, ça va venir et il ne se passait rien. »
Le 14 septembre dernier, il passe à la CAF. Dans l’accueil, il se met brutalement à jeter des chaises avant de lâcher : « Je vais vous dévisser la tête. » Un responsable parvient à le calmer. Le 3 décembre, il sévit à Pôle emploi.

Le Président interpellé

L’allocation de formation qu’il attendait n’est pas arrivée. Il parle « d’arracher une tête », devant une conseillère qui craquera après son départ. […] Dans la foulée de son accès de colère il conteste aussi le montant de l’allocation : « C’est pas avec ce que me donne votre Président de la République que je peux vivre ! »

Le troisième épisode se joue mardi dans les bureaux de Logiparc. Il exige un logement, avant la soirée. Il est 15 h 45…. et rien ne vient. Omar parle de sortir un fusil, de séquestrer tout le monde avant de « buter quelqu’un ».
[…] Le procureur Virbel liste le parcours judiciaire d’Omar depuis sa sortie de prison avec une peine de prison de dix ans pour viol.

Libéré en conditionnelle, il n’avait pas respecté ses obligations pour son suivi. Retour en prison. A nouveau libéré, il est sous le coup de deux mesures de suivi, pas suivies elles aussi. La dernière sortie est donc sèche. Le procureur requiert un an de prison dont la moitié ferme avec maintien en détention.(…)

Source

Merci à Bobbynette

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