(…) Sur la sécurité, le préfet a insisté sur la nécessité de protéger les personnes et notamment les fonctionnaires et pompiers intervenant sur le terrain ce soir-là (au final il n’y a eu que trois cas de jets de pierres et mortiers sur les fonctionnaires de police et les pompiers !) ; mais aussi sur la protection des biens.
Le plus jeune interpellé n’a que 7 ans…
« Derrière chaque voiture qui brûle, il y a une famille. Un père qui doit aller travailler, une mère qui doit conduire les enfants à l’école. Une voiture qui brûle ce n’est jamais anodin. C’est une réalité et il ne faut pas banaliser ce fait divers même si dans ce département, malheureusement depuis quelques années, on a pris l’habitude des grands chiffres au niveau des véhicules incendiés. C’est notre mission de faire baisser ce chiffre.
On doit se poser des questions lorsque l’on interpelle comme cela a été le cas un mineur de 7 ans avec un jerrican d’essence décidé à aller brûler des voitures à Colmar. Est-ce que nous nous reconnaissons dans cette société-là ? Il faut clairement éradiquer ce fléau. Il faut expliquer et réprimer !
Les violences urbaines à ce niveau-là pourrissent la vie des gens. Il y a le traumatisme des familles et le préjudice financier. » (…)
Une délinquance principalement de mineurs
Des échauffourées avec la police ont eu lieu à Mulhouse (tirs de mortiers en direction des fonctionnaires) et se sont soldées par une quarantaine d’interpellations ; interpellations qui se sont soldées par une vingtaine de gardes à vue, liées à des violences urbaines (participation à un attroupement armé, provocation à la révolte). (…)