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François Hollande ne veut pas de référendum sur la déchéance de nationalité.

Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Benoît Hamon, Christian Paul… La liste des élus socialistes opposés à l’extension de la déchéance de nationalité ne cesse de s’allonger. François Hollande reste persuadé, selon Europe 1, qu’il obtiendra une majorité suffisante au Parlement pour faire adopter la réforme constitutionnelle qui contient cette mesure si décriée.

“94% des Français sont favorables à la déchéance”, répète inlassablement un conseiller du président, et “ça n’a pas échappé aux parlementaires”. Autrement dit, s’il faut choisir entre ce qui plaît au peuple et les “grandes valeurs” de gauche, les élus tranchent généralement pour la première option.

Comme toute modification de la Constitution, ce texte peut être adopté de deux façons. Soit grâce à l’approbation des 3/5e de l’Assemblée nationale et du Sénat ; soit via un référendum. Et pour François Hollande, il est hors de question de choisir la seconde option. D’abord parce qu’il n’en veut pas. Le référendum est un traumatisme personnel qui remonte à 2005 pour le président de la République. A l’époque, il avait fait campagne en faveur du oui à la Constitution européenne, avant d’être cruellement désavoué par le peuple, qui avait rejeté ce texte à près de 55% des voix. Depuis, François Hollande nourrit, plus encore qu’une méfiance, une véritable aversion pour ce mode d’interrogation des électeurs.

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