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Selon une étude de trois chercheurs américains, plus la distance linguistique au sein d’une équipe est élevée, plus grande est la différence moyenne de buts. Un argument en faveur de la “diversité” selon l’économiste Richard Duhautois, co-auteur de “Sciences Sociales Football Club”.

Même s’il convient de rester prudent sur la portée de ces résultats, cette étude est encore une fois la preuve que l’étude du football par les chercheurs en sciences sociales peut fournir des clés de compréhension en ce qui concerne les mécanismes en œuvre dans la société.

À l’heure où des dizaines de milliers de personnes fuient la Syrie en guerre et tentent de se réfugier en Europe, les médias et les politiciens occidentaux s’interrogent de plus belle sur l’impact que peut avoir l’immigration sur un pays. En particulier, ils se demandent parfois quels peuvent être les effets de la diversité sur les performances économiques ?
Certains disent qu’elle est positive car une population caractérisée par davantage de diversité disposerait d’une plus grande variété de talents et de savoir-faire, ce qui permettrait d’atteindre de meilleures performances économiques. Au contraire, d’autres disent que l’hétérogénéité nuirait aux performances économiques à cause d’un manque de cohésion.
Evidemment, comme souvent en sciences sociales, les études mènent à des résultats contradictoires, certaines études affirmant que les groupes homogènes obtiennent de meilleures performances que les groupes hétérogènes, et d’autres affirmant le contraire. […] À quelles conclusions sont arrivés ces chercheurs ?
Plus il y a de diversité, meilleure est la différence de buts.
D’abord, ils ont constaté sans surprise que les équipes allemandes et anglaises sont celles pour lesquelles la “distance linguistique” est la plus élevée et que ce sont les équipes espagnoles pour lesquelles la “distance linguistique” est la plus faible. […]

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