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À la sortie du métro Barbès-Rochechouart, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, le jour se lève sans le tumulte habituel des vendeurs à la sauvette.


[…] Les rares passants se rendent au café Agad’Or pour un café et un sfenj, un beignet de semoule maghrébin. A l’intérieur, toutes les conversations tournent autour des attentats de vendredi soir. « C’est leur Allah à eux, c’est pas le nôtre », insiste Karim, un agent de surface de 47 ans qui sort de la prière du matin, récoltant l’approbation générale.[…] Tous les visages affichent la même mine déconfite et la même peur : « Les premières victimes vont être les musulmans. Qui va nous embaucher, qui résistera à l’amalgame ? » s’inquiète Habib, un des rares à vouloir témoigner avec son vrai prénom. « J’ai peur que mes collègues me voient associée à ça », s’excuse Selma.  […] Source

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