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Dans une petite ville du centre de la France, 160 migrants venus en majorité du Soudan ont été installés dans une base aérienne désaffectée.

Pour gérer le site, l’Etat a passé un contrat avec l’association de réinsertion Viltaïs, qui gère la nourriture et l’encadrement, l’hébergement étant directement pris en charge par l’Etat, puisque la base militaire lui appartient toujours. L’association reçoit 30 euros par jour et par migrants, soit 144.000 euros par mois.

J’espère simplement que cette situation ne sera pas pérenne», veut croire le maire.

Nous sommes à trente kilomètres de Vichy, en plein centre de la France. Fin octobre, la commune de Varennes-sur-Allier a reçu de nouveaux habitants. 200 migrants expulsés du lycée Jean Quarré dans le XIXe arrondissement de Paris ont été installés sur l’ancienne base aérienne de la ville, reconvertie pour l’occasion en centre d’hébergement d’urgence.
Varennes-sur-Allier est une petite ville de 3600 habitants. Les petits pavillons côtoient les champs où paissent les vaches, non loin des grandes surfaces. Trois supermarchés qui ont affecté les petits commerces du centre, pour l’essentiel des bars et des cafés. Jadis, Varennes-sur-Allier était une ville dynamique. C’était avant que la base aérienne ne ferme définitivement au mois d’août dernier. La population a baissé de 800 personnes en 5 ans, soit un quart des habitants. Et les locaux de l’armée, qui appartiennent à l’Etat, ont été réquisitionnés pour y loger les réfugiés. Dans les anciens dortoirs des soldats logent désormais des migrants, venus d’Afrique subsaharienne.
Dans l’ensemble, les habitants de la ville ne sont pas hostiles aux nouveaux venus. Aucune violence n’est à déplorer.A part le vol d’une bouteille de whisky au Casino du coin, aucun incident notable n’a été signalé. L’extrême droite a bien essayé de mobiliser la population, distribuant des tracts alertant à l’ «invasion» sur le marché, sans succès.

Une manifestation de soutien aux réfugiés a même eu lieu. «Il faut bien que nos impôts servent à quelque chose. Certains habitants râlent, mais on n’est moins à plaindre que ces pauvres gens», témoigne Henri, le fromager.

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