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“Dans un premier temps, les chiffres du chômage vont augmenter” : la ministre Andrea Nahles s’attend à ce que la crise des réfugiés ait des répercussions sur le marché de l’emploi allemand. Le service public de l’emploi doit recevoir davantage d’argent et de personnel.

[…] Quand ils arrivent, les demandeurs d’asile n’ont pas du tout le droit de travailler en Allemagne. Dans les trois premiers mois, cela leur est totalement interdit. Et ce n’est qu’après 15 mois qu’intervient de surcroît la “priorité d’accès à l’emploi” : Si un Allemand ou un citoyen de l’Union européenne est disponible pour un emploi donné, les demandeurs d’asile ne reçoivent pas d’autorisation de travail.

Les patrons demandent un abaissement de ces délais, car les besoins en main d’œuvre sont grands. Mais c’est aussi pour d’autres raisons que les intéressés ont souvent des difficultés à trouver un travail. C’est ainsi qu’il leur manque souvent les qualifications et diplômes reconnus en Allemagne. “Mais le problème principal, c’est la langue”, a déclaré Nahles.

Selon l’institut IFO de Munich, la plupart des réfugiés ne sont pas assez qualifiés pour le marché du travail allemand. Mais pour que la crise des réfugiés ne pèse pas de façon durable sur les contribuables, les migrants devraient accepter aussi vite que possible des emplois rémunérés, ont expliqué les experts économiques dans un communiqué : “Il est à craindre que beaucoup d’entre eux ne trouvent pas d’emploi alors que le salaire minimum est à 8,50 euros, parce que leur productivité est tout simplement trop faible.” C’est pourquoi l’institut plaide pour un abaissement du salaire minimum.

Spiegel.de

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