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Face à l’afflux de réfugiés, le risque d’isolement est parfaitement assumé par le chef du gouvernement hongrois Viktor Orban.

[…] D’un naturel autoritaire et incarnant une droite nationaliste, Orban ne manque jamais une occasion de se démarquer de ses partenaires européens, de se poser en garant des intérêts nationaux quel qu’en soit le prix et, d’un point de vue électoral, cela lui réussit plutôt bien. Dans la crise des migrants, cet impératif revêt une importance vitale. Dans sa grande majorité et comme la plupart des autres peuples d’Europe centrale, la population hongroise est hostile à l’accueil de ces réfugiés dont la culture et la religion sont si éloignées des siennes. D’où le refus des quotas opposé non seulement par la Hongrie mais aussi par la République tchèque, la Slovaquie, la Pologne.

Mais à l’inverse des autres chefs de gouvernement, Orban est contraint de surjouer la fermeté s’il ne veut pas être balayé par plus extrémiste que lui : le Jobbik, parti ouvertement raciste, nostalgique de la Grande Hongrie dissoute par le Traité de Trianon et qui a raflé plus de 20 % des suffrages aux législatives de l’an dernier. […]

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