La mer était trop risquée, alors ce sera la route. Des centaines de migrants, pour l’essentiel des réfugiés syriens, ont pris d’assaut, mardi 15 septembre, la gare routière d’Istanbul avec l’espoir de gagner Edirne (nord-ouest), porte d’entrée terrestre vers la Grèce.
Mais la police a bloqué les accès aux guichets de vente de billets et a empêché les réfugiés de monter à bord de bus à destination d’Erdin, au nord-ouest de la Turquie, à 30 km de la frontière avec la Grèce et la Bulgarie. Certains ont alors pris la route dans des véhicules particuliers ou à pied pour gagner cette ville, distante de 250 km.
La Turquie accueille sur son territoire près de 2 millions de Syriens qui ont fui la guerre civile qui fait rage dans leur pays depuis 2011.
