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Les mendiants sont nombreux en centre-ville. Depuis quelques mois, les Roms ont été rejoints par des Syriens, des Albanais et des Bulgares .

Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, Nitsu est fidèle au poste. Depuis le trottoir du Boulevard de l’embouchure, il guette le passage des automobilistes haut-garonnais, pancarte dans une main, verre en plastique dans l’autre en espérant récupérer quelques centimes d’euros. «Je suis là depuis quinze ans. Les gens me connaissent. Ma journée commence à 4 heures du matin et je ne termine pas avant 16 heures, en fonction des bus disponibles», explique-t-il dans un français approximatif. Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à s’installer à proximité des feux tricolores de la Ville rose. En centre-ville, les grands axes routiers grouillent de ces mendiants qui ne cessent de faire le va-et-vient entre les voitures pour espérer attirer la pitié des conducteurs. «Avant, j’étais entouré de Roms comme moi, mais maintenant, les Bulgares font la loi. Ils sont plus nombreux dans mon secteur. Mais, ils me respectent», témoigne encore Nitsu, père d’une famille de 7 enfants, installée en majorité au camp de l’impasse de la flambère à Purpan. «Les Roms restent majoritaires à Toulouse. », […]

Erzan à 18 ans, il squatte le Boulevard Lascrosse depuis le mois de mai. « Je suis ici depuis deux mois , c’est dur, mais j’arrive à m’en sortir. Je n’ai pas de famille, et pas de maison, mais je ne souhaite pas partir», conclut ce jeune Albanais de 18 ans. Pour faire face à cela, la municipalité teste un nouveau protocole. Il s’agit de AMI pour Action, Marginalité, Insertion Les policiers municipaux sont associés à des travailleurs sociaux, et des spécialistes médico-psychologiques pour la prise en charge des marginaux qui occupent de manière excessive l’espace public.

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Merci à pmarasan et Jesse James

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