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L’histoire n’en finit pas de se répéter. Et l’interminable errance des migrants de se poursuivre, de campements improvisés en campements de fortune. Depuis leur expulsion, au début du mois de juin dernier du boulevard de La Chapelle, puis du quartier Pajol et du Bois-Dormoy, puis leur évacuation, dans le calme, cette fois du Jardin d’Eole (XVIIIe) où ils avaient trouvé refuge, ils sont une centaine à camper désormais esplanade Nathalie-Sarraute, dans ce même quartier Pajol.

Erythréens, Soudanais, mais également Tunisiens ou Algériens, ils ont aligné-là des dizaines de matelas au pied de la médiathèque Vaclav-Havel et de la nouvelle auberge de jeunesse. « On attend. Mais il ne se passe pas grand-chose », souffle Karim, arrivé de Tunisie en 2011. Il était à Chapelle, à Eole. Aujourd’hui, il reste discret sur ses intentions : « Je ne sais pas trop… Les gens du quartier nous aident beaucoup, ils apportent de la nourriture, des boissons, et la Ville nous a installé des toilettes ». A-t-il refusé l’une des 226 places d’hébergement proposées par la Mairie et l’Ofpra (Office français des réfugiés et apatrides) lors de l’évacuation d’Eole, le 19 juin dernier ? Le visage de l’homme s’assombrit. « J’y suis allé, et je suis revenu », lâche-t-il simplement.

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Le Parisien

Merci à jojo2

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