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21/04/2015

L’exode des étrangers a commencé
Des centaines d’étrangers commencent à être rapatriés au Malawi, au Mozambique ou au Zimbabwe, après les émeutes xénophobes qui ont fait 7 morts en Afrique du Sud.
C’est dans une ambiance lourde que six autocars ont fait leur entrée lundi soir dans le grand stade de Blantyre, la capitale économique du Malawi, après trois jours de route. A bord, quelque 390 Malawites, jurant de ne jamais revenir dans un pays où ils gagnaient pourtant plutôt bien leur vie selon leurs critères.
“Nous aurions pu être tués car ces Sud-Africains chassaient les étrangers de maison en maison”, confie Agnes Salanje, qui était domestique à Durban, le grand port de l’est où les violences ont éclaté il y a quinze jours. Son travail en Afrique du Sud lui rapportait l’équivalent de 200 dollars par mois, un bon salaire pour le Malawi où un fonctionnaire gagne dans les 100 dollars et un agriculteur deux fois moins.
(…) Le Parisien


L’armée déployée pour lutter contre les violences xénophobes

L’armée sud-africaine va être déployée pour maintenir l’ordre dans le township d’Alexandra, à Johannesburg, et assister la police dans la lutte contre les violences xénophobes, a annoncé mardi la ministre de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula.
“L’armée est la dernière ligne de défense. (…) L’armée va être utilisée comme force de dissuasion contre la criminalité que nous observons”, a-t-elle déclaré lors d’une visite dans le vieux township, où de nouveaux incidents ont eu lieu dans la nuit.
BFM TV


20/04/2015

« Ils criaient qu’ils ne voulaient plus d’étrangers ici »
Dimanche matin, les habitués ne peuvent toujours pas pénétrer dans le magasin. Sur le pas de la porte, ils doivent tendre leurs bras à travers un grillage en fer, glisser quelques pièces ou un billet dans la main de Rafiq Mohammed avant de le voir revenir avec deux cigarettes ou un coupon de crédit téléphone. (…)
Dans la rue, des échoppes d’étrangers sont attaquées et pillées les unes après les autres. Les rangs du groupe ne cessent de grossir. On compte jusqu’à 300 à 400 personnes. Des habitants se pressent, attirés par l’opportunité de se servir sur les étals sans avoir à passer par la caisse. Le mot d’ordre xénophobe sert alors tout simplement à voler. « Le jour, ces gens vous saluent, vous demandent comment ça va, comme le font n’importe quels voisins, puis à la nuit tombée, ils viennent vous piller… », s’étonne Kedilo Abda.

Sa boutique sera la dernière cible de la soirée. Vers 1 h 30, les assaillants coupent le cadenas et ouvrent le rideau métallique. « C’était fini, alors je me suis enfui par-derrière le plus discrètement possible, raconte t-il. Il m’aurait trouvé ici, ils auraient pu me brûler vif. » (…)

Assis à l’arrière d’un pick-up garé dans la rue où des échoppes ont été pillées, Bheki Mncube ouvre une bière entourée de ses amis. Fièrement, il annonce qu’il est un Zoulou, « à 100 % ». C’est son chef traditionnel, le roi Goodwill Zwelithini, qui avait fin mars allumé la mèche des violences xénophobes à Durban, en estimant dans un discours que les étrangers, notamment illégaux, devaient « faire leurs bagages et retourner dans leurs pays ». La communauté zouloue est la plus nombreuse en Afrique du Sud.

« Le problème avec tous ces étrangers sans papier, c’est qu’ils peuvent travailler comme femmes de ménage, jardiniers, gardes de sécurité, pour beaucoup moins cher que nous, estime Bheki Mncube. Comment voulez-vous que les Sud-Africains réussissent à rivaliser ? » (…)

Source 

19/04/2015

La xénophobie déchire à nouveau l’Afrique du Sud

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Afrique du Sud : des immigrés persécutés trouvent refuge dans des camps

L’Afrique du Sud connaît depuis plusieurs semaines une vague de violences xénophobes qui ont fait au moins 9 morts. Durban, Johannesbourg, plusieurs villes et régions sont touchées. Attaques et pillages de commerçants étrangers, d’immigrés africains, … le gouvernement tente de contrôler la situation.

“Cela fait plusieurs semaines qu’il y a des attaques xénophobes” :


15/04/15

Émeute entre Sud-Africains et immigrés dans les rue de Johannesburg :


12/04/15

Afrique du Sud: les attaques xénophobes se multiplient. Les exactions contre les étrangers sont en forte augmentation depuis le début de l’année 2015
Edward Zuma, le fils aîné du Président sud africain a appelé les étrangers à plier bagages. Ses propos font suite à des déclarations du Roi Zulu, qui a fait part de sa volonté de voir les étrangers quitter l’Afrique du Sud.

« Je me dois de parler car je suis le Roi . Nous demandons aux étrangers de retourner dans leur pays. Le fait qu’ il y ait des pays qui ont participé à la libération du pays ne doit pas être utilisé comme une excuse pour permettre aux étrangers de déranger les populations locales » a-t-il déclaré.

Plusieurs milliers d’immigrants auraient fui leurs maisons, après une série d’attaques violentes. Les incidents ont commencé quelques jours après les déclarations du roi des Zoulous.
Extraits de RFI + Koaci.com


12/04/15


En Afrique du Sud, un scandale vient éclabousser la famille du Président. Son fils Edward Zuma a tenu des propos xénophobes qui ont causé de nouvelles attaques racistes dans l’est du pays.
A Durban, en Afrique du Sud, des boutiques de commerçants étrangers ont été attaquées et pillées, en début de semaine après que des propos xénophobes ont été tenus par des personnalités de la région dont le fils du Président sud-africain.
Edward Zuma avait affirmé qu’il fallait déporter les étrangers vivant en Afrique du Sud, « certains viennent dans ce pays armés et contribuent aux problèmes de drogue ». Le fils de Jacob Zuma a emboîté le pas au roi Zulu Goodwill Zwelithini qui avait appelé les étrangers à quitter le pays. Conscient du scandale que ses propos ont provoqué, le roi a indiqué qu’ils avaient été mal interprétés.
Un revirement qui ne lève pas les inquiétudes des organisations des droits de l’Homme, car les incidents envers les étrangers se font de plus en plus fréquents en Afrique du Sud. En mars dernier, un Congolais a été brûlé vif à Durban. Depuis les propos du roi et du fils de Jacob Zuma, les étrangers vivent dans la peur et font régulièrement appel à la police de la ville afin de se sentir plus en sécurité.
Source
 

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