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Jeudi 5 mai, une adolescente de 13 ans, qui revendiquait son homosexualité, a été violée sur le chemin de son école, dans le centre de Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud, selon le ministère de la justice. En début de matinée du dimanche de Pâques, le 24 avril, c’est le corps de Noxolo Nogwaza, une lesbienne de 24 ans, qui a été retrouvé dans une ruelle du township de Kwa Thema, situé à l’est de Johannesburg.

Crâne écrasé, dents arrachées, yeux exorbités, son visage était méconnaissable selon des témoins. Des parties de son corps ont été lacérées avec des tessons de verre, et des préservatifs usagés ont été retrouvés près du cadavre. La veille, dans un bar, cette militante pour les droits des personnes homosexuelles avait eu une altercation verbale avec un groupe d’hommes qui faisaient des avances à sa petite amie.

Peu relayés dans la presse locale, ces deux faits tragiques illustrent un phénomène persistant en Afrique du Sud – et même en augmentation selon des associations –, baptisé le viol “correctif”. Des hommes obligent des lesbiennes à avoir des relations sexuelles avec eux, jugeant que cela permettra à celles-ci d’être “soignées” et d’être remises “dans le droit chemin”.

Le Monde

(Merci au Bourguignon)

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