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La perte de presque trente départements par le PS, soit près d’un tiers de ces élus, devrait se traduire par un manque à gagner de plusieurs centaines de milliers d’euros. Après la déroute des municipales en mars 2014, le parti avait déjà perdu gros : «un manque à gagner de 700.000 à un million d’euros dans les fédérations» selon le trésorier du parti.

Les conséquences de ce revers électoral pour le parti sont aussi sociales comme le souligne Le Figaro.fr. Si les fonctionnaires devraient retrouver du travail ailleurs, l’avenir s’annonce plus incertain pour un certain nombre de contractuels. «Il y a énormément d’assistants, ex-militants, qui n’ont fait que ce métier et sont clairement inemployables dans un secteur normal. Ils ne savent que tenir le manteau de l’élu et répondre à ses caprices. Sur le marché du travail, ça ne vaut pas un radis», commente un collaborateur d’élu d’Île-de-France auprès du site d’information.

Affiche électorale du PS

Les élus locaux sont, en effet, une manne non négligeable pour les finances des partis. Au PS, chaque élu reverse, en moyenne, 10% de son indemnité mensuelle aux fédérations (un taux qui varie selon les fédérations), soit environ 1 800 euros par an pour chaque conseiller général PS, selon le trésorier du PS, Jean-François Debat. Etant donné que le PS a perdu un peu plus de 400 conseillers dans les départements, passant de 1 439 à 1 028, selon les chiffres du parti, la facture est salée. Elle serait d’au moins 720.000 euros par an.

Le manque-à-gagner des départementales est, cependant, à relativiser. Avec ses 101 fédérations, le budget total du PS est de «63 à 65 millions» rappelle Jean-François Debat. Il reste que ce nouvel revers électoral «amènera certaines fédérations à faire des choix sur leurs dépenses» mais «ne met pas non plus nos fédérations à genoux» tempère-t-il toutefois

Le Parisien

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