Fdesouche

Premier ministre socialiste français, Manuel Valls, a dénoncé jeudi soir lors d’un meeting à Boisseuil près de Limoges un “endormissement généralisé” face au danger immense du Front national en passe de devenir le premier parti de France, à deux semaines des prochaines élections locales.

Tous ceux qui aiment ce pays, ceux qui aiment notre drapeau, ceux qui aiment le génie, la beauté de la France, ceux qui ont cette émotion si forte quand résonne la Marseillaise, ceux-là peuvent-ils accepter, un jour, que la France soit kidnappée par l’extrême droite?, a poursuivi Manuel Valls, né à Barcelone en 1962, naturalisé français [en 1982].

“Le danger est là devant nous, il est immense. Tout le monde le sait, tout le monde est au courant et pourtant, il y a comme une étrange accoutumance, presque une forme d’endormissement généralisé”, a affirmé Manuel Valls lors d’un meeting à Boisseuil près de Limoges (centre) avant les élections départementales des 22 et 29 mars.

“Le Front national est en passe de devenir le premier parti de France”, a déclaré Manuel Valls alors que les sondages donnent le parti d’extrême droite de Marine Le Pen en tête du scrutin local.
“Le FN serait en tête pas cette fois à des élections européennes, comme au printemps dernier, mais, là, à des élections départementales. Et le département, c’est un symbole français”, a poursuivi le Premier ministre. Il faisait allusion à la victoire du Front national aux Européennes de mai 2014 (25% des voix, avec plus de 50% d’abstention)”.[…] “Et je demande: où sont les intellectuels, où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture, qui doivent monter, eux aussi, au créneau ? Où est la gauche ? Pour dire non.” Pour refuser, a-t-il lancé.
Comme vous, je refuse que la France aille se fracasser contre le mur de l’extrême droite, a fait valoir le Premier ministre.
Romandie

Fdesouche sur les réseaux sociaux