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Trois hommes, suspectés d’être les auteurs de l’attentat de la rue des Rosiers, le 9 août 1982, ont été identifiés en Norvège, Palestine et Jordanie.

Une grenade avait été dégoupillée et jetée dans un restaurant avant qu’une fusillade éclate en pleine rue. Six morts et 22 blessés étaient à déplorer.
Cet attentat non-revendiqué avait été attribué au groupe Abu Nidal. Les trois suspects vivaient, eux, en Norvège, Palestine et Jordanie…..
Source
Merci à panoupanou
Relire un extrait de wikipedia:
Pistes d’extrême droite et utilisation politique
Moins d’une heure après l’attentat, un correspondant anonyme téléphone à l’Agence France-Presse pour revendiquer l’attentat au nom des Faisceaux nationalistes révolutionnaires, un groupuscule d’extrême droite, reconstitution de la Fédération d’action nationale et européenne (FANE), organisation dissoute par le gouvernement le 3 septembre10. Les défilés prennent prioritairement pour cible le gouvernement de droite alors au pouvoir. Le samedi 4 octobre, le Comité de liaison des étudiants sionistes socialistes (CLESS) organise un défilé aux cris de « Bonnet, Giscard, complices des assassins ! »11
La police comme la DST ont cependant très tôt la certitude que la FANE n’est pas en mesure d’avoir commis l’attentat et privilégient la piste moyen-orientale. En novembre une note de la police criminelle allemande transmise à Paris, précise que l’attentat a été commis par un commando de cinq personnes venues du Liban.
Le commissaire de police Jean-Pierre Pochon décrit dans son livre12 les pressions exercées par le nouveau pouvoir politique socialiste pour diriger l’enquête vers les milieux d’extrême droite au détriment de la piste moyen-orientale.
Un an après l’attentat, Jean-Yves Pellay, responsable du Service d’Ordre de la F.A.N.E. reconnaît être l’auteur de l’appel anonyme à l’Agence France-Presse et avoue être en fait un militant sioniste qui a infiltré cette structure13. Il déclare au journal le Matin: « On m’a demandé d’infiltrer la FANE. »14

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