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En dix ans, le nombre de prêtres étrangers en France a pratiquement doublé. L’Église se montre attentive à améliorer leur accueil et à faciliter leur intégration.
Un jeune prêtre africain célébrant la messe face à quelques fidèles âgés dans une église rurale. Aujourd’hui, l’image ne surprend plus.
Les prêtres étrangers, plus de 1600, représentent 10% du clergé en activité et cette proportion peut même atteindre 45% dans certains diocèses.

Plus de la moitié sont originaires d’Afrique et environ 20 % d’Europe de l’Est, de Pologne principalement.

Ce renfort de « prêtres venus d’ailleurs », comme l’Église les appelle, est en progression depuis une dizaine d’années. « Il ne serait pas juste de dire que nous les faisons venir. Ce sont eux qui se portent volontaires », assure Mgr Lebrun. L’évêque de Saint-Étienne pilote un groupe de travail sur cette question. (…)

Les motivations des candidats au départ sont diverses. Au-delà de leur dimension spirituelle, elles s’inscrivent dans le contexte de la mondialisation. À cet égard, cet exil s’explique aussi par des raisons économiques ou politiques.

Mais le retour au pays peut s’avérer difficile quand on est originaire d’une région pauvre ou en guerre. Il y a même des prêtres « sans papiers ». (…)

Dans la plupart des cas, la durée du « contrat » est de trois ans renouvelable une fois. Mais l’échange se passera d’autant mieux qu’un lien est établi avec le diocèse de départ. Laval, par exemple, a noué avec profit des relations étroites avec Katiola en Côte d’Ivoire.
Ces prêtres « venus d’ailleurs » ne sont pas, non plus, LA solution à la crise des vocations en Occident. Mais bien l’expression vivante de la solidarité entre les catholiques du monde entier.

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Merci à Yann

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