Fdesouche

Coulibaly. Un nom qui a fait tilt dès qu’il est sorti dans la presse. Le suspect interpellé à Nice porte en effet le même patronyme que l’auteur de la sanglante prise d’otages de l’Hyper Cacher et de la tuerie de Montrouge de début janvier. Mais Moussa Coulibaly n’aurait n’aurait “a priori” aucun lien avec Amédy Coulibaly selon une source proche de l’enquête.
Âgé de 30 ans et orignaire du Mali, il a passé son enfance à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines. Selon Le Monde, le jeune homme a également vécu à Mulhouse pendant quelques années.
L’agresseur est apparu sur les radars de l’antiterrorisme ces derniers jours. Il avait “été refoulé la semaine dernière par les autorités turques” et “entendu à son retour” par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon une source proche de l’enquête. “Cet homme avait attiré l’attention de la police aux frontières (PAF) à Ajaccio le 28 janvier car il avait pris un aller simple pour la Turquie. Il a donc été signalé sans délai par la DGSI aux autorités turques qui l’ont refoulé”, a expliqué cette source. Son entretien administratif, qui a eu lieu à Nice, n’a toutefois “pas permis de recueillir d’informations suffisantes pour judiciariser son dossier”, a-t-elle ajouté.
Auparavant, Moussa Coulibaly avait été repéré mi-décembre par le service du renseignement territorial (SDRT) pour “prosélytisme agressif” dans sa salle de sport des Yvelines. Fin janvier, il semblait avoir quitté la région parisienne. Avant l’agression des militaires près de la place Masséna, il séjournait dans un hôtel 3 étoiles à proximité de la gare de Nice-Thiers.
En dehors de son récent signalement, Moussa Coulibaly était déjà “connu défavorablement des services de police”. Il avait été condamné à six reprises à pour des faits de droit commun: refus d’obtempérer, vol, outrage et rebellion, usage de stupéfiants, dégradation, selon une source proche de l’enquête. Il n’avait en revanche pas été condamné à des peines de prison. Seulement à du sursis et à des amendes. […] Source


Trois militaires ont été agressés à l’arme blanche et blessés légèrement mardi dans le centre de Nice, alors qu’ils étaient en faction devant un centre communautaire juif dans le cadre du plan Vigipirate. L’agresseur avait été refoulé par les autorités turques la semaine dernière et entendu à son retour en France par la DGSI. François Hollande condamne un “acte criminel”.

Alors qu’ils surveillaient l’entrée d’un centre communautaire juif dans le centre de la ville de Nice, trois militaires ont été agressés mardi à l’arme blanche par un homme qui descendait du tramway. La patrouille surveillait notamment les locaux du Consistoire israélite de Nice, de Radio Shalom et d’une association israélite situés place Masséna. […] Au sortir du tramway, place Masséna, l’agresseur avait fait mine de faire tomber un sac avant de poignarder au visage l’un des trois militaires. Un deuxième militaire ayant été blessé au bras. Le concours de la police municipale permettra ensuite, avec l’aide des militaires, de maitriser l’individu, qui sera interpellé dans la foulée par la police nationale.
Selon nos informations, l’agresseur, né en novembre 1984, est âgé de trente ans. Jusqu’à la fin du mois dernier, il vivait à Mantes-la-Jolie : c’est dans le département des Yvelines qu’il est repéré par les hommes du Service du Renseignement Territorial. Les policiers avaient repéré chez lui un prosélytisme agressif, notamment dans une salle des sports. Une information enregistrée dans une note transmise à la DGSI.
Source
 

Fdesouche sur les réseaux sociaux